Plein le dos, la rue contre le mépris

Plein le dos, la rue contre le mépris. D’abord dire l’intuition à l’origine de l’intention, pour expliquer pourquoi cette initiative est d’abord née d’un geste politique. Raconter la mise en œuvre et la méthodologie, la part d’improvisation, la conception et la ligne éditoriale. Présenter le positionnement artistique comme un positionnement stratégique porté par la volonté de bousculer l’hégémonie culturelle. Enfin revendiquer Plein le dos comme une « œuvre collective d’art urbain contemporain radicalement populaire » en rejoignant les questionnements à propos de qu’est l’art et de ce que serait, dans une société émancipée du marché, le rôle des artistes dont certains se définissent désormais plutôt comme des travailleur·euses de l’art. Exposer l’initiative Plein le dos place le spectateur devant six-cents messages graphiques de dos de Gilets jaunes, visant ainsi à bousculer une certaine hégémonie culturelle.

Louise Moulin gagne sa vie en tant que graphiste indépendante. Depuis 2013, elle a mis sa sensibilité, sa créativité et son savoir-faire au service de luttes écologiques et sociales, en initiant et en animant plusieurs collectifs informels éphémères, dont Plein le dos (pleinledos.org, 2019). Fatiguée par le manque d’éthique dont souffre la société en général et dont le terrain militant en particulier n’est pas épargné, son engagement a pris, depuis 2021, la forme d’une littérature sauvage (blog, papillons et collages), avec une initiative intime qui croise l’éthique avec la politique (yaplusqua.org).

Pour citer cet article : Louise Moulin, “Plein le dos, la rue contre le mépris”, publié le 29 février 2024, Revue Turbulences #01 ǀ 2024, en ligne, URL: https://turbulences-revue.univ-amu.fr/01-louise-moulin-plein-le-dos-la-rue-contre-le-mepris, dernière consultation le 6 octobre 2024

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Des gilets jaunes de Gingamp découvrant Plein le dos N°7, novembre 2019.

Intention

L’intuition à l’origine de Plein le dos s’affirme début 2020 alors que la représentation médiatique est unanime dans le portrait qu’elle donne des Gilets jaunes. Et pour cause, chaînes d’information en continu et médias mainstream s’en donnent à cœur joie pour réduire le mouvement à quelques faits isolés (Moualek, 2022), dressant ainsi le cliché de Gilets jaunes vulgaires, violents, sexistes, racistes et antisémites afin que les gens de bien n’aient aucune envie de les approcher, de les soutenir et surtout pas de les rejoindre. Conscients de l’usage récurrent de la propagande qui fonde le discours dominant et influence l’opinion publique, nous partons vérifier ce qu’il en est avec quelques camarades. Arrivés sur les Champs-Élysées, les messages que les Gilets jaunes ont inscrits sur leurs dos ne manquent pas de nous interpeler. Visibles sur les ronds-points et dans les centres-villes samedi après samedi, ces messages de dos se retrouvent photographiés et ensuite publiés dans autant d’albums qu’il y a de photographes amateurs sur les réseaux sociaux.

Dans ce contexte, la nécessité de créer une galerie nationale de dos de Gilets jaunes s’affirme comme un impératif catégorique : « il faut le faire, je peux le faire alors je dois le faire. » Soulignons d’emblée qu’il n’a pas été question pour Plein le dos de nier la présence d’individus porteurs d’idées réactionnaires, mais de refuser de laisser réduire l’ensemble des Gilets jaunes à des comportements dont nul ne pouvait laisser prétendre qu’ils représentaient l’ensemble du mouvement. Il s’est plutôt agi de proposer une sorte de contre-propagande, une riposte à l’hégémonie culturelle. En ce sens Plein le dos est né d’un geste politique. Il convient aussi de préciser qu’il n’est pas question de politique politicienne, mais de politique au sens noble, c’est-à-dire que par geste politique, je parle du désir de prendre part à la vie de la cité. Par ailleurs, si à cause de leur défiance vis-à-vis des partis politiques, les Gilets jaunes sont nombreux à se dire « apolitiques », les messages qu’ils inscrivent dans leurs dos sont radicalement politiques.

Graphiste formée aux arts visuels, amatrice d’art brut, d’art populaire et d’œuvres de street-art, la forme sensible des inscriptions manuscrites sur les gilets me touche. Je perçois dans l’application du geste, dans la maladresse ou dans l’assurance de la graphie, l’humanité des auteurs. Il faut dire que les productions visuelles avec lesquelles la société marchande nous matraque — packagings, publicités, sans compter les images produites par les intelligences artificielles — sont généralement lisses, froides, sans aspérités. Aussi, c’est parce que les inscriptions des gilets sont un matériau susceptible de toucher les affects, qu’il me paraît pertinent de positionner Plein le dos comme une initiative artistique. C’est ce positionnement, politique et artistique, qui permet désormais à Plein le dos de franchir certaines frontières et de pénétrer des espaces où l’on n’aurait pas imaginé rencontrer les messages des Gilets jaunes.

Improvisation

Pour pouvoir se réaliser, l’idée mise sur le fait qu’un nombre conséquent de photographes accepteront de devenir des contributeurs. Cela reste encore à démontrer, car il ne s’agit pas d’une pratique habituelle, étant donné le droit d’auteur qui encadre la photographie dans la société capitaliste où la propriété est un droit sacré, ce qui est d’autant plus vrai à propos de propriété intellectuelle — critique justement formulée par le docteur en philosophie Mikhaïl Xifaras (cité par Mordillat & Clerc, 2022). Pour autant, puisque chacun peut désormais capturer des images avec un téléphone portable, le pari semble réaliste. Afin de donner au plus grand nombre le désir de contribuer, Plein le dos se présente d’abord sous la forme d’une galerie en ligne version bêta, une sorte de maquette pré-projet qui ne peut se construire que grâce à quelques photographes professionnels actifs sur le terrain des luttes. Publié sur le site de micro-blog Tumblr, ce premier site sert à présenter Plein le dos sur Facebook, le réseau social où communiquent les Gilets jaunes.

Rapidement, des manifestants, photographes amateurs prenant part au mouvement, acceptent à leur tour de verser leurs images au pot commun. Le site bêta montrant très vite ses limites en termes de capacité d’hébergement et de temps de chargement, le squelette du site est recréé sous WordPress par l’un de nous qui forme aussi d’autres membres du groupe, afin que nous puissions prendre ce nouvel outil en main : l’intention ayant fédéré, la réalisation devient collective. Semaine après semaine, les photographies sont réceptionnées, d’abord triées pour écarter les images floues et les doublons, et ensuite renommées selon une nomenclature appropriée, elles sont enfin publiées sur le nouveau site en suivant un rangement par acte et par ville. Ce travail d’éditorialisation permet de rendre rapidement visible en utilisant les réseaux sociaux, les derniers messages vus lors des manifestations qui répondent souvent à l’actualité politique et aux « macronades » du Président.

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Messages de dos vus à Grenoble et à Toulouse, janvier 2019, photographie © Plein le dos.

En partageant ces images, il s’agit de soutenir et de saluer les participants, de les encourager, d’inspirer chacun avec des slogans bien pensés et de susciter de la fierté face à une telle créativité. S’agissant d’abord de riposter à une représentation hégémonique caricaturale, le projet se constitue sur la base d’une ligne éditoriale posée comme émancipatrice et solidaire, qui assume de laisser de côté certains messages 1 afin de ne pas donner plus de grain à moudre à ceux qui n’en ont pas besoin dans leur travail de sape des Gilets jaunes. Acte après acte, les images ne cessent de s’accumuler pour constituer un corpus de plus en plus riche de dessins, de portraits, de figures populaires, de messages d’humanité, d’espoir, de solidarité, de calembours, de citations littéraires, de slogans révolutionnaires, etc. À ce moment-là, on se dit que ces images devront faire l’objet d’un livre, car le mouvement est loin d’être terminé. L’un de nous affirme alors qu’il serait dommage de ne pas rendre de suite leurs bons mots aux Gilets jaunes. En effet, si les photos sont déjà partagées via les réseaux sociaux et le site Internet, pourquoi ne pas concevoir sans attendre un objet à diffuser dans le mouvement ?

Conception

Comme pour tout autre projet de ce type, excepté quand on n’a pas de problème de moyens, la conception d’un objet imprimé s’aborde par sa contrainte matérielle. Tout professionnel commence par définir le format, la quantité, le type de papier, le type d’impression, le façonnage ; on ajuste ces caractéristiques en fonction du coût estimé dans le devis de l’imprimeur. En tant qu’initiative indépendante de tout parti politique ou syndicat, Plein le dos doit financer son premier tirage et comme il s’agit d’un essai sans garantie de succès, il vaut mieux être prudent dans les dépenses engagées. Une impression monochrome noir s’avère suffisante pour valoriser le contenu en plus de présenter l’avantage d’être économique par rapport à une impression couleur. En revanche le papier jaune citron présente un coût supplémentaire qui paraît alors indispensable au rendu final. Le format plié se veut adapté à la practicité du transport, car l’objet devra voyager et pouvoir rentrer dans un sac à dos. La simplicité s’impose : il s’agira donc d’une feuille jaune citron au format A2, imprimée en noir au recto et au verso et pliée au format A4.

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Première diffusion de Plein le dos sur les Champs-Élysées, mars 2019 / Un membre du collectif diffuse le second hors-série conçu pour saluer le premier anniversaire du mouvement, décembre 2019, photographie © Plein le dos.

Côté éditorial, il est essentiel de ne pas parler à la place des Gilets jaunes. Il faut plutôt rendre au mouvement ce qu’il produit de meilleur en sélectionnant les images/messages qui parlent de questions sociales, démocratiques, écologistes et féministes, ainsi que des violences policières que subissent les Gilets jaunes dès les premiers temps du mouvement. La sélection vise à illustrer la convergence des luttes à l’œuvre. Suivant cette ligne éditoriale, il s’agit aussi de juxtaposer ces images/messages pour dessiner un ensemble cohérent en travaillant des compositions qui équilibrent dessins et mots manuscrits, noirs et blancs. Car l’objet se veut fort visuellement afin d’attirer le regard, notamment celui de celles et ceux qui n’ont pas rejoint le mouvement. En tous cas, c’est l’intention de départ. Mais la feuille jaune se partage alors exclusivement en manifestation et lors de rencontres militantes, les quelques tentatives pour diffuser au-delà, comme lors de la Foire d’art urbain qui s’est tenue au Carreau du temple (avr. 2019) ou de la convergence entre Gilets jaunes et la manifestation pour le climat (sept. 2019), se soldant par des expériences frustrantes ne faisant que confirmer la nécessité de continuer de lutter contre le mépris, tant l’opprobre vis-à-vis des Gilets jaunes était générale.

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Des gilets jaunes de Guingamp découvrant Plein le dos n°7, novembre 2019, photographie © Plein le dos.

C’est ainsi que Plein le dos devient une sorte de fanzine/journal mural d’images à lire, sélectionnées et composées en visant un corpus riche de messages, une esthétique adéquate et une certaine puissance visuelle. Le premier numéro est diffusé le 16 mars 2019 sur le rond-point des Champs-Elysées par l’équipe déjà constituée. Les deux mille exemplaires sont rapidement dispersés entre les mains de Gilets jaunes venus de toute la France, ravis de rencontrer ce projet. Au total, quatorze numéros seront édités et diffusés à prix libre 2 jusqu’en janvier 2021, avec neuf numéros classiques, trois hors-série (Violences policières/sept. 2019, Un an de colère/nov. 2019, Femmes précaires/mars 2020) et deux numéros spéciaux imprimés en couleur sur papier blanc ; un pour soutenir le mouvement contre le projet de réforme des retraites (janv. 2020) et un autre en soutien aux personnels soignants (juin 2020).

Exposition

Tandis que les feuilles se diffusent de la main à la main lors des manifestations et voyagent en fonction des opportunités par la route ou en train vers des membres du collectif devenu national, à Toulouse, Marseille, Lamballe et en Belgique notamment, une pratique plus marginale se met en place. Récupérées chez l’imprimeur, les feuilles de calage machine réalisées sur papier blanc n’ont pas vocation à être diffusées comme les autres. Plutôt que de les jeter, elles sont conservées dans l’idée de proposer à qui voudra de les afficher. Pour se faire, il n’y a pas suffisamment de place sur les panneaux d’affichage libre des municipalités trop petits et déjà occupés par la promotion de manifestations culturelles. Dès lors, il reste les murs de nos villes qu’il est inconséquent de laisser coloniser seulement par l’affichage publicitaire.

À l’instar des colleuses féministes, à la tombée de la nuit ou au petit matin, il s’agit de rendre à la rue ce qu’elle a donné en allant discrètement pratiquer l’affichage sauvage, avec sceau de colle et pinceau, en assumant d’entrer dans une forme de désobéissance. Les colleurs se prêtent au jeu en se tenant à distance des murs occupés par l’affichage commercial, qui se la joue street-marketing pour la coloration underground que cela procure aux marques, en préférant se coller près d’œuvres de street-art ou d’affichages militants. Des collages sont ainsi ponctuellement réalisés à Vendôme, Lyon, Issoire et Paris ou un grand mur est collé durant l’occupation par le mouvement XR de la Place du Châtelet (10.2019) en juxtaposant les feuilles Plein le dos, des tirages couleurs de photos de Gilets jaunes et d’autres affiches de camarades et notamment celles du collectif The Chômeuse Go On.

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Mur de gilets jaunes réalisé Place des Fêtes, Paris XXe, juillet 2019 / Détail d’un collage mural composite réalisé pendant l’occupation de la place du Châtelet, Paris Ier, octobre 2019, photographie © Plein le dos.

Ainsi, lorsque la première invitation est faite à participer à une exposition collective 3, l’accrochage sous la forme d’un collage mural est évident. Comme certains numéros sont épuisés, il est nécessaire d’imprimer les douze feuilles en juxtaposant les rectos et les versos sur un rouleau de papier jaune fluo. Ce tirage unique devient accrochage éphémère ; une fois l’exposition terminée, les messages des Gilets jaunes sont effacés et le mur blanc retrouve sa pureté. C’est ce même accrochage qui est réalisé à Marseille pour l’exposition « Contre-visualités » 4 : sur 3,3 mètres de large et 1,8 mètre de haut, plus de six cents Gilets jaunes exposent leur dos au regard et au jugement des spectateurs. Quatre ans après le début du mouvement des Gilets jaunes, Plein le dos réalise enfin son intention initiale, celle de bousculer l’hégémonie culturelle en s’affichant dans un espace institutionnel, ce qui légitime sa « noblesse » et encourage sa prétention à faire œuvre d’art contemporaine et politique.

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Accrochage éphémère réalisé dans le cadre de l’exposition « Contre-visualités », avril 2022, photographie Julie Martin.

Limites

Il pourra sembler présomptueux de revendiquer le terme d’œuvre d’art à propos de Plein le dos. C’est le plasticien Baptiste César qui a osé poser la question lors d’une exposition collective au 109 à Nice où il a installé une pile de feuilles jaunes Plein le dos sous l’écriteau « Quelles sont les limites de l’art ? » (juin 2019). Cela dit, commençons par nous accorder sur le fait que tous les êtres sont des artistes en puissance. Reconnaissons ensuite que les inscriptions au dos des gilets proviennent de gestes sensibles que l’on peut reconnaître comme des manifestations d’art urbain. Acceptons aussi l’idée qu’un dessin ou une inscription particulière puisse acquérir un statut d’œuvre à part entière. Considérons ensuite les photographies qui composent le corpus de Plein le dos comme les produits de points de vue sensibles. Enfin, validons le travail de sélection, de composition et d’édition comme issu d’un geste politique guidé par un regard artistique. Ainsi peut-on présenter Plein le dos comme une œuvre collective d’art urbain contemporain radicalement populaire.

S’il est réconfortant de se dire les choses ainsi, il n’est pas nécessaire de se raconter trop d’histoires, d’autant plus qu’inscrire une initiative subversive, en tant qu’elle pose un regard politique radical, dans un cube blanc, n’est pas sans conséquence et ne produit sûrement pas l’effet recherché. Lors d’une rencontre où j’étais conviée à présenter Plein le dos à une trentaine d’étudiants des Beaux-Arts de Paris (déc. 2019), quelques-uns ont soutenu qu’inscrire ce projet dans une institution bourgeoise annihilait de fait sa portée révolutionnaire. Cette affirmation rejoint les réflexions sur ce qu’est l’Art — quelles sont ses limites et quel est le rôle de l’artiste dans la société ? —, questionnements qui ne peuvent se penser sans tenir compte du marché de l’art capitaliste, sujet que la critique Annie Le Brun (Le Brun, 2018) et le philosophe Benjamin Olivennes (2021) ont récemment questionné. Pour ma part, je partage la position d’Aurélien Catin : « Entendons-nous sur l’essentiel : je suis partisan d’un art désinvolte, désintéressé, gratuit au sens fort du terme. » (Catin, 2020, p. 7).

De la même façon que Max Weber a distingué la profession de la vocation du politique, il semble bienvenu de séparer l’opportunisme du geste existentiel, sans pour autant verser dans une distinction manichéenne, mais en refusant de faire l’impasse sur cette question éthique. En conclusion, quoi qu’il en soit, de ces diverses considérations, exposer Plein le dos au milieu d’œuvres de travailleurs de l’art (Burtin Zortea. & Drul, 2022), offre la possibilité de porter la parole politique à l’origine de cette initiative : Plein le dos a souhaité rendre leur dignité à ceux qui n’avaient eu de cesse de se faire insulter par le cœur d’éditorialistes confits de préjugés à l’égard de gens qui ne sont rien, de femmes et d’hommes décrits comme des êtres dépourvus de qualités par les agences de marketing. Afficher Plein le dos, c’est partager l’humanité retrouvée, cette expérience affective qui a touché de nombreuses personnes qui ont rejoint le mouvement. C’est aussi proposer de nous replacer les uns à l’égard des autres sur un pied d’égalité et sur la base d’une commune humanité. Un grand merci aux organisateurs du colloque « Images en tr@nsit » pour avoir offert cette opportunité, ainsi qu’à Julie Martin pour le commissariat d’exposition.

Références

Burtin Zortea, J. & Drul, L. (2022). Aujourd’hui on dit travailleur.ses de l’art. 369 éditions. En ligne, URL : https://www.369editions.com/aujourdhui-on-dit-travailleurses-de-lart/. Consulté le 20/09/2023.

Catin, A. (2020). Notre condition, essai sur le salaire au travail artistique. Riot Éditions.

Le Brun, A. (2018). Ce qui n’a pas de prix. Stock.

Mordillat, G. & Clerc, C. (2022). Le monde et sa propriété. Arte.

Moualek, J. (2022) L’image disqualifiante de la violence populaire en démocratie. Le cas des Gilets jaunes et de leurs clichés. Dans Socio la nouvelle revue des sciences sociales (pp. 139-158). En ligne, URL : https://journals.openedition.org/socio/12204. Consulté le 20/09/2023.

Olivennes, B. (2021). L’autre art contemporain. Vrais artistes et fausses valeurs. Grasset.

  1. Les images non publiées sur le site sont cependant conservées afin de pouvoir être transmises dans le cadre d’une éventuelle patrimonialisation de Plein le dos.[]
  2. La diffusion à prix libre des feuilles jaunes a permis de donner quarante mille euros à des personnes mutilées, à des caisses de défense collective ainsi qu’à des personnes incarcérées, dont douze mille euros grâce aux ventes du livre Plein le dos, les Éditions du bout de la ville (2019).[]
  3. Exposition « Prendre Cher », Collectif J’aime beaucoup ce que vous faites, Théâtre d’Hérouville, 2020. []
  4. Dans le cadre du colloque « Im@ges en Transit », Université Aix-Marseille, campus Saint-Charles, bâtiment Turbulence (2022). Commissariat Julie Martin.[]